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« La fascination », Cécile Guidot : ou l’aveuglement gage de révélation

La jeune Claire, quatorze ans, est en plein spleen adolescent : ses origines rurales lui pèsent, son manque de popularité auprès des filles l'embête, l'attirance des garçons à son égard l'ennuie. Alors, pour conjurer ce mal-être latent, Claire oscille entre auto-mutilation et sombres lectures des textes les plus noirs de la littérature du XIXeme siècle,… Lire la suite « La fascination », Cécile Guidot : ou l’aveuglement gage de révélation

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« Paria », Richard Krawiec : au nom / non de l’Autre

Stewie Rome vit une retraite paisible d'élu. Après plusieurs mandats en tant que maire d'une bourgade américaine, Stewart sombre peu à peu dans l'oubli général. Mais son esprit et ses souvenirs ne le laissent guère en paix : toute sa vie durant, un épisode traumatique de sa jeunesse l'a hanté. Le poids de la culpabilité… Lire la suite « Paria », Richard Krawiec : au nom / non de l’Autre

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« La (pire) fête de l’année », Sophie Kinsella : famille chérie…

Le monde d'Effie s'est effondré : le couple que son père formait depuis plus de trente ans avec Mimi, sa maman de cœur, n'est plus. Une séparation difficile à accepter, mais ce qui l'est encore plus, c'est de voir son père se pavaner avec Krista, une jouvencelle à la plastique parfaite et à l'appétit insatiable… Lire la suite « La (pire) fête de l’année », Sophie Kinsella : famille chérie…

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« Les insolents », Ann Scott : ultramoderne solitude

Ah, notre société… Connectée, voire ultra-connectée. Ère du swipe, du scroll et du zap. Quête effrénée de l’Autre, fuite éperdue de la béance que laissent parfois quelques « vides » dans notre vie. "Quand on se sent seule au milieu des autres, autant l’être pour de bon. Le tout est de ne pas l’être avec soi-même, et… Lire la suite « Les insolents », Ann Scott : ultramoderne solitude

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« Le bruit incessant des murmures », Juliette Leroy : en / quête(s)

L'intrigant oxymore au cœur du titre du premier roman de Juliette Leroy nous livre, à nous lecteurs, les deux fils narratifs de ce récit policier : il y a ce que l'on dit, ce que l'on clame, ce que l'on martèle. Fort, pour (espérer) mieux cacher le mensonge. Et puis il y a ce que… Lire la suite « Le bruit incessant des murmures », Juliette Leroy : en / quête(s)

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« Le grand secours », Thomas B. Reverdy : pbm d’1 6t nrv

En ce frais lundi matin de janvier, le lycée public de Bondy ouvre ses portes pour accueillir les deux mille têtes à casquette ou à bonnet qui le composent. Parmi elles, Mo, un jeune élève de seconde discret à qui sa mère a préconisé de filer dès 7 heures du matin pour éviter d'être embêté… Lire la suite « Le grand secours », Thomas B. Reverdy : pbm d’1 6t nrv

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« Le dimanche des mères », Graham Swift : étreintes brisées

En ce dimanche de la fin mars 1924, c'est fête pour Jane Fairchild : son maître, Mr. Niven, lui a accordé un jour de congé en l'honneur de la fête des mères. Qu'elle aille se promener à bicyclette dans la campagne, qu'elle use comme elle l'entend de la demi-couronne qu'il lui glisse généreusement. Après tout,… Lire la suite « Le dimanche des mères », Graham Swift : étreintes brisées

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« L’amour », François Bégaudeau : la simplicité d’aimer, un art de l’ordinaire

Point besoin de romantisme pour parler d'amour. En douteriez-vous ? A lire le nouveau roman du prolixe écrivain François Bégaudeau, la démonstration en est faite : à défaut de se dire, de se sublimer dans les mots, l'amour se vit. Il se niche dans les petits actes du quotidien, se révèle dans ce qui est… Lire la suite « L’amour », François Bégaudeau : la simplicité d’aimer, un art de l’ordinaire

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« Le diplôme », Amaury Barthet : laissez-passer de papier

Le diplôme fait-il la personne ? Peut-on se définir principalement à travers une feuille cartonnée format A4 estampillé du sceau d'une prestigieuse école ou d'une honorable université, que l'on accrochera fièrement dans un bureau ou, au pire, que l'on rangera soigneusement dans une chemise vouée à prendre la poussière ? Qui se gargarise à quarante… Lire la suite « Le diplôme », Amaury Barthet : laissez-passer de papier

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« Baisse ton sourire », Christophe Levaux : (mise) en garde

Le narrateur, anonyme, mène son récit de vie à la première personne du singulier. Et sans doute faut-il cela pour oser assumer un parcours de vie médiocre, plombé par l’absence d’une quelconque perspective à échapper au déterminisme gluant de « Toxcity », trou paumé d’une province du Nord. La vie ne l’a pas aidé, cela est chose… Lire la suite « Baisse ton sourire », Christophe Levaux : (mise) en garde