Omar voulait quitter l'enfer politique de son pays et rejoindre la terre promise de la riche Angleterre, où l'attendait la belle Asha. Omar a vécu la violence destructrice des camps de migrants de Grèce et d'Italie, où, telles des bêtes parquées, ils survivaient avec le peu d'humanité qu'on leur octroyait. Omar a espéré que la… Lire la suite « Trois enterrements », Anders Lustgarten : épopée flamboyante
Étiquette : roman social
« Il ne se passe jamais rien ici », Olivier Adam : choeur réfracteur
Dans la petite vallée jouxtant les rives du lac d'Annecy, il ne se passe en général pas grand chose. Le village vivote dans un entre-soi consenti et se réveille lors de l'afflux massif de touristes, attirés par la beauté sauvage des montagnes. "Tous ces gens que personne ne voyait jamais, à qui on ne prêtait… Lire la suite « Il ne se passe jamais rien ici », Olivier Adam : choeur réfracteur
« Le dieu des bois », Liz Moore : « PAN-ique »
Le camp Emerson est idéalement situé depuis des décennies dans les Adirondacks, région montagneuse de l'état de New-York et richement peuplée de nombreuses et épaisses forêts. A l'origine, c'est une famille de laborieux forestiers qui avait le monopole de la contrée, mue par le respect de la Nature, mère nourricière de tant de bouches et… Lire la suite « Le dieu des bois », Liz Moore : « PAN-ique »
« La fille au pair », Sidonie Bonnec : impair de substitution
Emmylou ne rêve que de deux choses : fuir sa Bretagne natale (enfin, le trou paumé et triste à mourir qui sert de décor quotidien à son spleen d'adolescente) et devenir journaliste. Se sentant prise au piège d'une vie étriquée, auprès de parents laborieux dépourvus de toute fantaisie, l'ailleurs ne peut qu'être meilleur. Aussi, lorsque… Lire la suite « La fille au pair », Sidonie Bonnec : impair de substitution
« Le goût de la trahison », Stéphanie Chaillou : amère amitié
Marc Dumont vit une existence paisible, ancrée dans des habitudes sécurisantes, aux enchaînements aussi bien huilés que rythmés : la semaine à l'entreprise de ciment nazérienne ; le week-end à Noirmoutier, dans la maison de famille héritée de son père. Ces deux jours-là, parenthèse bénie et échappatoire bienfaisante, les membres de la famille Dumont alternent… Lire la suite « Le goût de la trahison », Stéphanie Chaillou : amère amitié
« Féminicide », Pascal Engman : mourir d’être femme…
Point besoin de circonvolutions pour évoquer la thématique de ce récit enfiévré et haletant : deux femmes sont assassinées dans la ville de Stockholm. La première venait de rompre avec son petit ami, un type violent, alors incarcéré en prison ; la seconde est la compagne illégitime d'un présentateur télé adulé par tout le pays.… Lire la suite « Féminicide », Pascal Engman : mourir d’être femme…
« Ce que Majella n’aimait pas », Michelle Gallen : une pinte d’espoir ?
Majella est une jeune femme dans la vingtaine, qui a décidé de ne pas poursuivre ses études afin de prêter main forte au domicile familial. Ainsi, sa mère, alcoolique, écluse sa peine pour oublier l'absence d'un père disparu on ne sait où, peut-être à cause des derniers soubresauts de la guerre civile en Irlande du… Lire la suite « Ce que Majella n’aimait pas », Michelle Gallen : une pinte d’espoir ?
« Shuggie Bain », Douglas Stuart : Dickens à Glasgow
Nous sommes au début des années 80 dans la banlieue pauvre de Glasgow. "Il aimait rôder seul dans l'obscurité et observer les bas-fonds. C'était de là que sortaient des personnages burinés par la ville grise, mis au pas par des années de picole, de pluie et d'espoir." (p.52) Agnes et ses trois enfants s'entassent dans… Lire la suite « Shuggie Bain », Douglas Stuart : Dickens à Glasgow
« Campus », Curtis Sittenfeld : prépa, l’enfer doré américain
Ault est l'une de ces écoles américaines prestigieuses qui prépare aux plus grandes universités du pays, telles Brown, Harvard ou Yale. Forme de prépa version lycée privé, l'école accueille, non loin de Boston, l'élite sociale et intellectuelle de la jeunesse américaine du coin. A 22 000 dollars l'année, il est évident que l'accès au Saint… Lire la suite « Campus », Curtis Sittenfeld : prépa, l’enfer doré américain
