Mon écrivain britannique contemporain préféré publie son nouveau récit, et c'est un bonheur que de partager ma lecture. Marnie est une Londonienne pur jus, une "fille de la ville", mais qui vit seule, désespérément seule. Divorcée et sans enfant, elle a vu ses amis s'éloigner pour créer leur propre famille. Alors, Marnie vit à la… Lire la suite « Rendez-vous ici », David Nicholls : point(s) de rencontre(s)
Étiquette : solitude
« Paria », Richard Krawiec : au nom / non de l’Autre
Stewie Rome vit une retraite paisible d'élu. Après plusieurs mandats en tant que maire d'une bourgade américaine, Stewart sombre peu à peu dans l'oubli général. Mais son esprit et ses souvenirs ne le laissent guère en paix : toute sa vie durant, un épisode traumatique de sa jeunesse l'a hanté. Le poids de la culpabilité… Lire la suite « Paria », Richard Krawiec : au nom / non de l’Autre
« Les insolents », Ann Scott : ultramoderne solitude
Ah, notre société… Connectée, voire ultra-connectée. Ère du swipe, du scroll et du zap. Quête effrénée de l’Autre, fuite éperdue de la béance que laissent parfois quelques « vides » dans notre vie. "Quand on se sent seule au milieu des autres, autant l’être pour de bon. Le tout est de ne pas l’être avec soi-même, et… Lire la suite « Les insolents », Ann Scott : ultramoderne solitude
« Made in Korea », Laure Mi Hyun Croset : partir pour se (re-)trouver ?
Il est de ces pépites dont on ne fait qu'une seule bouchée, que l'on dévore d'une traite, et ce nouveau récit de Laure Mi Hyun Croset est de celles-ci. Dans ce que l'on pourrait qualifier de conte initiatique, le personnage principal part d'une situation problématique (à trente-cinq ans, une vie sédentaire et solidaire de concepteur… Lire la suite « Made in Korea », Laure Mi Hyun Croset : partir pour se (re-)trouver ?
« Bien sûr que les poissons ont froid », Fanny Ruwet : du sens de sa vie
Alors qu’Allie est en plein spleen amoureux, après quatre passés avec Alexandre le caractériel, lui revient régulièrement à la mémoire une chaste idylle de son adolescence avec Nour. A l’époque, alors que 850 km les sépare, Nour et Allie ont longuement échangé via MSN, puis par téléphone, sur leur quotidien, leurs passions communes, leur solitude… Lire la suite « Bien sûr que les poissons ont froid », Fanny Ruwet : du sens de sa vie
« L’homme qui danse », Victor Jestin : le beat du spleen
Ô joie de retrouver le talentueux Victor Jestin pour son second roman trois ans après son remarquable et remarqué premier récit La Chaleur. On retrouve ici l'un des motifs favoris du jeune écrivain, à savoir un protagoniste masculin, que l'on suit dès ses plus jeunes années, et ses atermoiements. En l’occurrence, Arthur est un garçon… Lire la suite « L’homme qui danse », Victor Jestin : le beat du spleen
« Un garçon sur le pas de la porte », Anne Tyler : un récit au vestibule de l’enthousiasme
Grande dame des lettres américaines, Anne Tyler n'a pas son pareil pour raconter et décrire la vie de la classe moyenne avec un style très réaliste, sans fioritures. Souvent même, elle se révèle redoutable pour épingler les travers de l'American Way of Life, motivée par la recherche de liberté et de bonheur... Pourtant, le dernier… Lire la suite « Un garçon sur le pas de la porte », Anne Tyler : un récit au vestibule de l’enthousiasme
« C’est lundi aujourd’hui », Sytske Van Koeveringe : entre pragmatisme et esthétisme, quotidien ménager et vacuité désemparée
Julia est une jeune femme qui vit à Amsterdam en collocation. Pourtant, elle n'est plus étudiante depuis bien longtemps. Son quotidien, c'est celui de faire le ménage chez des clients qui font appel à la société "Clean Matching". Chaque jour, chaque matin, Julia nettoie, récure, aère, repasse, aspire l'intérieur d'un vaste florilège de clients. Si… Lire la suite « C’est lundi aujourd’hui », Sytske Van Koeveringe : entre pragmatisme et esthétisme, quotidien ménager et vacuité désemparée
« Je suis le genre de fille », Nathalie Kuperman : la touchante recherche d’un adoubement altruiste et intime.
Juliette, la quarantaine, est une femme divorcée et mère d'une ado, Valentine. Dans ce roman, narré à la première personne, Juliette égrène ses manies qu'elle déplore, qu'elle confesse, qu'elle avoue... D'ailleurs, l'expression "c'est le genre de fille qui..." n'est-elle pas usitée à des fins quelque peu péjoratives et méprisantes ? Autoportrait fictif d'une quadra en… Lire la suite « Je suis le genre de fille », Nathalie Kuperman : la touchante recherche d’un adoubement altruiste et intime.
