Anna et Jean-Luc Godart (avec un "t", pas avec un "d" comme le réalisateur) sont respectivement psychanalyste et psychologue. Dans leur douillet appartement CSP+, une longue nuit festive vient de s'achever, pendaison de crémaillère oblige. Beaucoup de monde, de l'alcool avec déraison et, au petit matin, une tartine beurrée collée au plafond. Sauf que, des… Lire la suite « La Loi de la tartine beurrée », J.M. Erre : c’est Murphy qui l’a vraiment dit ?
Étiquette : fiction
« Cucul », Camille Emmanuelle : romance, vraiment ?
Marie Couston est, à trente-deux ans, dans ce que l'on pourrait qualifier une situation précaire : contractuelle dans un établissement cossu catholique parisien, célibataire, elle peine à joindre les deux bouts. Son alternative, qu'elle considère comme peu avouable mais bien pratique : écrire sous couvert d'un pseudonyme des romances pour les éditions Sensuelle. Des textes… Lire la suite « Cucul », Camille Emmanuelle : romance, vraiment ?
« La vie n’est pas un roman de Susan Cooper », Stéphane Carlier : écrire, entre fiction et réalité
Susan Cooper, Dame des Lettres d'origine britannique mais ayant établi son fief à Paris, est une écrivaine de renom. Depuis presque quarante ans, elle publie avec succès des romans policiers, traduits dans le monde entier. A raison de deux publications par an, Susan Cooper se contraint à une vie ascétique, entourée de sa mère, grabataire,… Lire la suite « La vie n’est pas un roman de Susan Cooper », Stéphane Carlier : écrire, entre fiction et réalité
« Le Livre de la rentrée », Luc Chomarat : vertige littéraire (Rentrée littéraire)
Attention : OLNI (Objet Littéraire Non Identifié) ! Et, accessoirement, petite pépite à dévorer... Delafeuille est un éditeur parisien qui tente de garder sa tête sauve du couperet des chiffres qui régissent le milieu. Alors, pour cela, il lui faut trouver LE roman qui permettra d'assurer le succès des ventes de la rentrée littéraire à… Lire la suite « Le Livre de la rentrée », Luc Chomarat : vertige littéraire (Rentrée littéraire)
« La Pie voleuse », Elizabeth Day : inattendue conception
En 2018, l'écrivaine britannique Elizabeth Day nous lançait son Invitation (réussie) à entrer dans son univers romanesque. Quatre ans plus tard, elle nous propose sa non moins réussie Pie voleuse : un récit diabolique à souhait, mélangeant savamment les ressorts d'une intrigue domestique à une problématique éthique et touchante. Seulement, et pour la première fois… Lire la suite « La Pie voleuse », Elizabeth Day : inattendue conception
« Numéro deux », David Foenkinos : argent amer
Qu'il est bon de retrouver la plume envolée de David Foenkinos, deux ans après le délicieux récit La famille Martin. Plus que jamais, j'apprécie la fluidité de son écriture, élégante et concise, riche en belles formules. Plus que jamais, je suis sous le charme de l'inventivité narrative de l'écrivain qui montre littérairement, une fois de… Lire la suite « Numéro deux », David Foenkinos : argent amer
« La famille Martin », David Foenkinos : le génial modus operandi d’un work-in-progress littéraire
Le narrateur - et sans aucun doute possible l'auteur lui-même dans cette entreprise qui a toutes les apparences de l'écriture autobiographique ("Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est purement probable") - peine à trouver l'inspiration pour son prochain livre. Fort de ses succès passés, il est pourtant confronté au syndrome redouté de… Lire la suite « La famille Martin », David Foenkinos : le génial modus operandi d’un work-in-progress littéraire
« Le monde n’existe pas », Fabrice Humbert : fiction réelle et réalité fictionnalisée (#rentreelitteraire2020)
Alors qu'il déambule dans les rues de New-York, Adam Vollmann découvre sur les écrans géants de Times Square le visage de son ancien ami de lycée, Ethan Shaw. Le problème, c'est que si son camarade d'autrefois a son portrait ainsi affiché, c'est qu'il est activement recherché pour le viol et le meurtre d'une adolescente de… Lire la suite « Le monde n’existe pas », Fabrice Humbert : fiction réelle et réalité fictionnalisée (#rentreelitteraire2020)
« Je l’aime », Loulou Robert : aimer à en perdre la raison ? (#rentrée littéraire 2019 #coup de cœur qui claque)
M. crève d'amour. Depuis toujours. Elle, l'enfant que l'on n'a pas aimée. Elle, l'enfant à qui on n'a pas appris à aimer. "Je manque d'amour ; je ne nomme pas ce manque, je ne le connais pas." (p.16) Alors, cette béance, elle va la combler. C'est une évidence, une certitude : elle passera sa vie… Lire la suite « Je l’aime », Loulou Robert : aimer à en perdre la raison ? (#rentrée littéraire 2019 #coup de cœur qui claque)
« Les choses humaines », Karine Tuil : chronique désillusionnée d’une splendeur et d’une décadence 2.0
La famille Farel pourrait faire rêver et provoquer bien des envieux... Jugez : le père, Jean, bientôt 70 ans, est un journaliste politique qui règne en maître depuis trente ans à la radio et à la télévision. Sa femme, Claire, de bien des années sa cadette, est une essayiste féministe de renom adoubée par les… Lire la suite « Les choses humaines », Karine Tuil : chronique désillusionnée d’une splendeur et d’une décadence 2.0
