Adrien Delcourt obtient, à presque soixante ans, l'opportunité de briguer une chaire de philosophie au Collège de France. Seulement, il doit tirer son épingle du jeu pour se démarquer de son concurrent en réussissant les nombreuses visites aux illustres érudits dans des domaines divers et variés, déjà en place au Collège. Auprès de chacun, il… Lire la suite « L’interruption », Dominique Noguez : érudition sans limite
Étiquette : roman français
« La définition du bonheur », Catherine Cusset : une quête existentielle (Rentrée littéraire 2021)
La définition du bonheur... Voilà bien une question de nouveau philosophique, et qui mériterait tant de réponses possibles car subjectives. Pourtant, Catherine Cusset choisit le déterminant défini "la", et non un indéfini : y aurait-il une universalité du concept ? Pour y répondre, nous suivons, de façon alternative, le parcours de deux jeunes filles qui… Lire la suite « La définition du bonheur », Catherine Cusset : une quête existentielle (Rentrée littéraire 2021)
« Les Indécis », Alex Daunel : et toi, c’est quoi ton genre ?
Imaginez que, une fois mort et dans un au-delà encore inconnu du commun des mortels, on vous demande de vous réincarner en personnage de papier et de nourrir l'inspiration d'un écrivain, dans quel genre littéraire aimeriez-vous vivre à nouveau ? "Ici, les âmes sont en transit... Elles doivent trouver un personnage de roman dans lequel… Lire la suite « Les Indécis », Alex Daunel : et toi, c’est quoi ton genre ?
« Les chiens de faïence », Thomas Louis : le suicide, une histoire de famille (Rentrée littéraire 2021)
La famille Dugast est une famille comme il en existait auparavant, mais devenue denrée rare aujourd'hui. De fait, imaginez, dans un seul hameau, les grands-parents maternels, les grands-parents paternels, les parents et les enfants, chacun vivant à moins de cent mètres les uns des autres. Une généalogie vivante et séculaire pétrie d'un archaïsme certain, tant… Lire la suite « Les chiens de faïence », Thomas Louis : le suicide, une histoire de famille (Rentrée littéraire 2021)
« Ouverture fragile », Guillaume Clapeau : (re)conquête connectée
Melchior est un journaliste parisien d'une trentaine d'années qui bosse au sein du magazine Rock&Stone sur des sujets pointus d'une culture musicale qu'il nourrit savamment de références disséminées dans tout le récit. Or, dès le début, le ton est donné : Marion, son élue, la femme de sa vie le pensait-il, a décidé de le… Lire la suite « Ouverture fragile », Guillaume Clapeau : (re)conquête connectée
« La bête en elles », Camille Lysière : v(i)ol kaléidoscopique d’une jeunesse intemporelle (Rentrée littéraire 2021)
Marie, Amandine, Isabelle, Claudine. Quatre jeunes filles de dix-sept ans et quatre temporalités respectives, à savoir 2009, 1990, 1973 et 1937. "On se sent immortels et puissants quand on a dix-sept ans. Le champ des possibles qui s'étend là devant est immense." (p.9-10) Mais, pour elles quatre, un même été, une même histoire : celui… Lire la suite « La bête en elles », Camille Lysière : v(i)ol kaléidoscopique d’une jeunesse intemporelle (Rentrée littéraire 2021)
« Elle voulait juste être heureuse », Géraldine Dalban-Moreynas : à quoi tient le bonheur ?
Trouver le bonheur. Une noble prétention commune à l'ensemble de l'humanité. Mais que faut-il pour l'atteindre ? On croirait là le sujet d'une épreuve de philosophie, mais telle est la question que pose Géraldine Dalban-Moreynas dans son nouveau roman, vivement attendu, à travers une tranche de vie, sise entre 2015 et 2020, d'une héroïne seulement… Lire la suite « Elle voulait juste être heureuse », Géraldine Dalban-Moreynas : à quoi tient le bonheur ?
« Grande couronne », Salomé Kiner : adolescence banlieusarde (Rentrée littéraire 2021)
Back to the nineties dans cette France de la périphérie parisienne qui écoute Ophélie Winter ou Alliance Ethnik, qui paie encore en francs, qui porte des sweats Dia ou des sacs à dos Viahero, qui se contacte via Tam-Tam, qui se nourrit ou s'abreuve de produits aux marques tendance de l'époque. L'héroïne du roman, une… Lire la suite « Grande couronne », Salomé Kiner : adolescence banlieusarde (Rentrée littéraire 2021)
« Seule en sa demeure », Cécile Coulon : intemporalité gothique romanesque (Rentrée littéraire 2021)
Nous sommes au XIXe, dans le Jura. Aimée Deville, jolie jeune femme d'une touchante simplicité, accède au désir de Candre Marchère de devenir son épouse. Elle est bien consciente qu'en épousant cet homme élégant, propriétaire d'un immense domaine forestier et marqué par plusieurs drames (la mort de sa mère devant lui à l'église lorsqu'il était… Lire la suite « Seule en sa demeure », Cécile Coulon : intemporalité gothique romanesque (Rentrée littéraire 2021)
« Ce qui gronde », Marie Petitcuénot : dualité maternelle (Rentrée littéraire 2021)
Marie a trois enfants, anonymés dans le texte : sa fille, son fils et "sa bébée". Trois petits trublions pleins de vie, trois enfants ardemment désirés, trois composants fondamentaux d'un socle familial tranquille. "Il y a d'abord toi, ma fille, onze ans d'une liberté forcenée. Et puis il y a toi, mon fils, qui viens… Lire la suite « Ce qui gronde », Marie Petitcuénot : dualité maternelle (Rentrée littéraire 2021)
