Sur les 61 livres dévorés cette année, force est de constater que j’ai adoré la majorité d’entre eux. Par conséquent, il m’a été bien difficile de faire un choix (déjà qu’en temps normal, pour des choix basiques, je tergiverse longuement…) pour n’en garder que dix. Il y a tant de récits qui auraient mérité d’en être ! Mon top 10 2018 est donc totalement et absolument subjectif ! Découvrez ci-dessous les raisons qui ont motivé ma sélection :
- Une vie comme les autres, Hanya Yanagihara (éditions Buchet Chastel) : pour la force de l’amitié et de l’amour entre quatre hommes, leurs souffrances respectives, l’ode pudique à la différence tout du long du roman.
- La disparition de Stephanie Mailer, Joël Dicker (éditions de Fallois) : parce que c’est Joël Dicker. (OK, je reconnais que mon argument dépasse les limites de la subjectivité)
- BettieBook, Frédéric Ciriez (éditions Les Escales) : une confrontation jouissive entre les critiques littéraires adoubés par la tradition et les Booktubeurs à l’univers pop et coloré.
- La fille à la voiture rouge, Philippe Vilain (éditions Grasset) : pour la profondeur de la réflexion amoureuse dans l’univers de Philippe Vilain, redoutable observateur des relations passionnelles sur la toile du quotidien.
- L’invitation, Elizabeth Day (éditions Belfond) : une soirée dérape et les masques tombent pour mieux révéler les failles d’une amitié en prise avec les codes sociaux de deux mondes différents.
- Le cactus, Sarah Haywood (éditions Denoël) : la misanthropie faite femme est juste jubilatoire ! On en redemande !
- Divine vengeance, Francesco Muzopappa (éditions Autrement) : alors qu’il patientait patiemment que sa fiancée lui accorde le « Saint Graal » au nom de sa foi religieuse, le narrateur la découvre en plein ébat avec un autre homme. Sa vengeance est tout simplement diabolique mais ô combien drôlissime !
- Le malheur du bas, Inès Bayard (éditions Albin Michel) : le viol d’une femme par son employeur la contraint au silence. Lorsqu’elle découvre qu’elle est enceinte, elle fait tout pour saboter cette grossesse, pourtant désirée : mais l’enfant est-il celui de son mari ou de son violeur ? Terrible…
- Isidore et les autres, Camille Bordas (éditions Inculte) : Isidore est le seul rejeton à peu près « normal » d’une famille ne vivant que pour la connaissance, la culture, chacun ne visant pas moins qu’un doctorat (à la thématique souvent obscure). Son regard pétri d’émotions sur les choses et les gens est tout simplement touchant. Une jolie manière de dire que la vie ne se vit pas seulement à travers les livres…
- Ma grande, Claire Castillon (éditions Gallimard) : l’emprise d’une femme sur son époux relève de la maltraitance psychologique. C’est dérangeant, fort, mais terriblement juste.
J’espère que cette sélection, toute personnelle qu’elle soit, vous donnera quelques idées de lecture ou fera écho à vos propres lectures. Dans tous les cas, à très vite pour de nouvelles chroniques !
Bravo à toi grande lectrice !!! J’en lis à peu près autant sur une année. Mais aucun de tes 10 préférés… mais j’ai pris note. Je te donnerai ma liste des 10 en début d’année prochaine. Passe de bonnes fêtes de fin d’année 🙂
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Merci beaucoup (pour ton suivi et tes chaleureux commentaires) ! Bravo à toi aussi pour tous tes livres lus : c’est conséquent, n’est-ce pas ? Hâte de découvrir ta liste ! On s’enrichit aussi des lectures d’autrui, c’est évident ! de très belles fêtes de fin d’année à toi ! 🙂 A très vite !
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Voici donc ma liste (non subjective) !
Dix-sept ans de Eric Fottorino ; La poupée volée de Elena Ferrante ; Marlène de Philippe Djian ; Chanson douce de Leïla Slimani ; Tromperie de Philippe Roth ; Sauver Ispahan de Jean-Christophe Ruffin ; Danser au bord de l’abîme de Grégoire Delacourt ; L’Homme sans empreintes de Gaël Faye ; L’Aventure, pour quoi faire ? (collectif d’auteurs dont Sylvain Tesson) ; Tempête de Jean-Marie Le Clézio ; Mon Amérique de Jim Fergus.
Dans mes têtes de listes : Inconnu à cette adresse ; Journal de l’Année du désastre de Kressmann Taylor et Le Chardonneret de Donna Tartt.
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Que de bonnes références ! J’aime cet éclectisme, entre de vrais classiques et des classiques… modernes ! « Chanson douce » : quel choc littéraire ! Je prends note de tes références car, forcément, ça donne envie ! 🙂
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